Titre : |
Une Belle grève de femmes : les Penn sardin Douarnenez, 1924 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Anne Crignon, Auteur |
Editeur : |
Montreuil : Libertalia |
Année de publication : |
DL 2023 |
Importance : |
1 vol. (163 p.-XVI p. de pl.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-37729-290-5 |
Prix : |
10 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
944.1 Histoire de la Bretagne |
Résumé : |
Douarnenez (Finistère), l’hiver 1924. Dans les vingt conserveries de sardines, deux mille « filles d’usine » œuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là entre dix et quatorze heures d’affilée pour une paye minuscule versée par des industriels – dont même le ministre du Travail dit qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». Le 21 novembre, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Les femmes de toutes les « fritures » descendent dans la rue. Le maire de la ville, un communiste, est à leurs côtés, et les marins-pêcheurs – leurs maris – aussi. Bientôt, toute la France suit dans les journaux le détail de cette « grève de la misère » devenue un feuilleton national. La solidarité s’organise. Le patronat aussi. Des mercenaires armés arrivent de Paris. Les Penn sardin auraient dû perdre ; la pauvreté leur commandait chaque jour de reprendre le travail. Après plus de six semaines à battre le pavé en sabots, elles ont pourtant gagné. Récit d’une grève victorieuse. |
Une Belle grève de femmes : les Penn sardin Douarnenez, 1924 [texte imprimé] / Anne Crignon, Auteur . - Montreuil : Libertalia, DL 2023 . - 1 vol. (163 p.-XVI p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 18 cm. ISBN : 978-2-37729-290-5 : 10 EUR Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
944.1 Histoire de la Bretagne |
Résumé : |
Douarnenez (Finistère), l’hiver 1924. Dans les vingt conserveries de sardines, deux mille « filles d’usine » œuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là entre dix et quatorze heures d’affilée pour une paye minuscule versée par des industriels – dont même le ministre du Travail dit qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». Le 21 novembre, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Les femmes de toutes les « fritures » descendent dans la rue. Le maire de la ville, un communiste, est à leurs côtés, et les marins-pêcheurs – leurs maris – aussi. Bientôt, toute la France suit dans les journaux le détail de cette « grève de la misère » devenue un feuilleton national. La solidarité s’organise. Le patronat aussi. Des mercenaires armés arrivent de Paris. Les Penn sardin auraient dû perdre ; la pauvreté leur commandait chaque jour de reprendre le travail. Après plus de six semaines à battre le pavé en sabots, elles ont pourtant gagné. Récit d’une grève victorieuse. |
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